Comment choisir un climatiseur mobile

Si les climatiseurs fixes sont un moyen de choix d’obtenir un rafraîchissement uniforme, les appareils mobiles ont leur intérêt pour les usages occasionnels ou les volumes limités. De plus, ils sont immédiatement installables et moins onéreux. Cependant, il convient de bien sélectionner son climatiseur mobile en prenant en compte le niveau sonore, la consommation électrique et les options de filtrage de l’air.

Par la rédaction

Les différents types de climatiseurs mobiles


On pourra constater sur ce site comparatif que les technologies sont très variées. Le climatiseur peut être monobloc, « split », « in & out », réversible, ou encore « sans évacuation ». La mobilité elle-même se décline avec des appareils avec roulettes ou sur cales (souples pour atténuer le bruit dû aux vibrations).

Le climatiseur portatif extrait la chaleur intérieure et la rejette à l’extérieur, l’échange se faisant grâce à un fluide frigorigène. Il y a une exception à ce principe : le climatiseur sans évacuation, qui utilise le principe de refroidissement par évaporation. On préfère souvent l’appeler « rafraîchisseur d’air ».

Le climatiseur mobile monobloc

C’est le plus simple et le moins onéreux pour les appareils d’entrée de gamme. La gaine flexible est passée à travers une fenêtre (ou une porte) entrouverte ; l’option consistant à opter pour une sortie à travers un trou dans le mur est parfois utilisée pour éviter le retour d’air chaud extérieur. C’est aussi le plus bruyant, entre 50 à 70 dB.

Le climatiseur « split » mobile

Plus onéreux que le précédent, ce dispositif est composé de deux unités : une extérieure (comportant le condenseur et le compresseur) et une intérieure assurant l’aspiration de l’air chaud et la ventilation de l’air frais. Le gros avantage est une réduction sensible du bruit : de 30 à 40 dB. D’autre part le diamètre de la gaine flexible est réduit.

Le climatiseur « in & out »

Ces appareils récents sont des monoblocs mobiles qui se placent en extérieur. Ils assurent un refroidissement plus efficace tout en supprimant l’inconvénient du bruit d’un climatiseur d’intérieur. L’usage d’une télécommande constamment fournie rend son utilisation pratique et agréable.

Le climatiseur mobile sans évacuation

Cet appareil utilise une technique d’évaporation : l’eau perdant de l’énergie en passant de l’état liquide à l’état gazeux, l’air en est rafraîchi. Si ces dispositifs portatifs présentent l’avantage d’une faible consommation d’électricité, ils ne conviennent pas lors de conditions climatiques où l’air présente déjà un certain niveau d’humidité.

Les différentes options disponibles

Parmi les critères de choix, le premier est l’efficacité énergétique. Compte tenu du caractère énergivore des climatiseurs, il est recommandé d’opter pour un classement A+ ou A++.

Selon l’environnement intérieur, on aura intérêt à choisir un filtrage à charbon actif (neutralise les mauvaises odeurs) ou électrostatique (contre les micro-organismes, pollens et autres poussières).

Les climatiseurs réversibles permettent eux d’obtenir un très bon rendement pour le chauffage. Cette option à l’origine surtout présente sur les installations fixes se démocratise sur les appareils portatifs pour un faible surcoût.

Certains climatiseurs mobiles comportent une option « nuit » qui permet le fonctionnement à une puissance réduite avec une baisse du bruit de 20 dB. Enfin, une télécommande et une minuterie peuvent s’avérer bien utiles.

À savoir

La gaine d’évacuation des climatiseurs mobiles doit être positionnée autant que possible à l’horizontale et directement vers l’extérieur. Il est formellement déconseillé de rallonger le parcours d’évacuation en tentant une sortie par un conduit de cheminée ou une ventilation mécanique contrôlée (VMC) de salle de bain ou de cuisine. On risquerait un refoulement de l’air chaud ainsi qu’une condensation susceptible de détériorer les conduits.